Comme le montre l’engouement actuel des investisseurs pour les startups du domaine, les biotechs sont une filière d’avenir. Si les nombreuses formations mises en place assurent un vivier de jeunes diplômés, attirer des profils ingénieurs expérimentés, prêts à sortir de leur zone de confort, est plus compliqué.
« Beaucoup de formations se sont mises en place pour travailler de manière générale dans la biotechnologie, on ne manque pas de jeunes diplômés ; il est plus compliqué en revanche de trouver des profils expérimentés », note Étienne Salles, consultant chez CDG Conseil. Ceux-ci ont en effet travaillé au sein de grands groupes pharmaceutiques et aller vers la Biotech, qui compte de nombreuses petites structures*, équivaut pour eux à quitter une zone de confort, à prendre un risque ; « cela nécessite un état d’esprit entrepreneurial ». Du côté des technologies émergentes – nanotechnologies et thérapies cellulaires –, les besoins de compétences à court terme concernent la R&D et au-delà de cinq ans, le développement industriel.
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Article paru sur Le Blog pour l’Emploi de Monster.fr :