Si le marché de l’emploi en France continue à faire grise mine, un secteur d’activité fait figure d’exception : les métiers de la santé et du social, avec des jeunes assurés de trouver un poste à la sortie de leur formation, quelle qu’elle soit. Face à une population vieillissante de plus en plus touchée, cette tendance ne devrait pas s’inverser de sitôt.
Les métiers de la santé et du social ne connaissent pas la crise
Le plein emploi, un argument qui fait mouche
“Qu’il s’agisse du paramédical ou du social, il y a toujours énormément de candidats pour peu de place à pourvoir dans les formations.” Directrice de l’établissement privé parisien de formation Progress Santé, madame Suissa croule à chaque rentrée sous les demandes d’inscription. “La raison est simple, explique-t-elle. Ce sont des métiers où le chômage est quasi inexistant.” La preuve : certains établissements médicaux français sont régulièrement contraints de faire appel à du personnel étranger pour palier au déficit de candidatures locales. Autre exemple donné : “100 % de nos jeunes en BTS Opticien trouvent un emploi dans les six mois après l’obtention de leur diplôme. En formation kiné ou ergothérapie, les jeunes se voient même souvent proposer une embauche avant même la fin de leurs études.”
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